Monday 17 August 2015


Day 4























The day started with an energizer and an artistic workshop about Azeri language. It was followed by a debate-conference with Michel about the following topic: “How can artistic practices allow young artists to develop their skills and increase their employability?” Michel presented his personal experience in the field of music, being himself a youngster with fewer opportunities, since he started playing instruments when he was 10 years old thanks to its professor. He is a complete artist that is involved in various projects concerning theatre, dance and sculpture as its education shows: he studied art in Paris and design too. He is particularly interested in minorities and in how everyone can contribute to improve society in France and abroad. (He had collaborations with singers from Africa and Latin America; he played blues music from Louisiana with Raoul, a guy from the Amazonian forest and with a New Yorker artist came from Haiti). During the meeting he played three songs: « Nous sommes le tambour urbain », a local song, a song written by slaves and the hymn to life. He added that he has played its music in the underground station without an official permission because, in its view, art must be shared (while playing in the street children came to him because of their interest in music). It is a political action and a way to connect generations and to preserve the collective memory. Art should not be a good sold in the market but rather shared to express and give emotions; a philosophy that still exist in some continents like Africa, while European people lost this sense of community. Michel also thinks that is important not to force children in approaching art but to let them choose how they want to express themselves. This idea of freedom is also fundamental to let young artists improve in their professional integration.
After that, the Open Space allowed the discovery of projects from Moldova organized to help people in finding and job, digital battle from Sweden, street animations from France and other good practices from Turkey, Azerbaijan and Ukraine.
Good practice from Turkey: 
In the afternoon we visited two local associations: l’ADIE (with the aim to help microenterprises) and the Point Information Jeunesse. Each organization presented its projects and participants asked about their methods and discussed about the possibility to implement such practices in their countries. During the reflection groups participants talked about how much they enjoyed the organization visited. Among the topics and the suggestions proposed: need of more energizers, more breaks and smaller presentations. In the evening, participants organized dance courses to start dancing house, hip hop, and breakdance and ballet activities.






























Quatrième jour

L’atelier linguistique a mis à l’honneur l’azéri. Il a été suivi par une conférence-débat avec Michel sur la question suivante : « comment les pratiques artistiques  peuvent-elles permettre aux jeunes artistes de développer leurs compétences pour entrer dans le monde du travail ? ». Michel a présenté son expérience personnelle dans la musique, lui-même ayant été un jeune avec moins d’opportunités, surtout l’accordéon qu’il joue depuis l’âge de 10 ans et qu’il a appris dans son école primaire avec son instituteur. C’est un artiste polyvalent qui aime toute forme d’art tel que le théâtre, la danse, la sculpture. Son parcours professionnel en est la preuve : il a étudié aux Beaux-Arts à Paris mais aussi le design.  Il s’intéresse surtout aux minorités, ce que chacun peut apporter personnellement à la société, en France mais aussi à l’étranger (en Afrique, il a travaillé avec un musicien africain, en Amérique du Sud, il a joué du blues de Louisiane avec Raoul, un enfant de la forêt amazonienne et également avec une new-yorkaise d’origine haïtienne).
Il a présenté trois morceaux aux participants : « Nous sommes le tambour urbain », une chanson locale, d’Aubervilliers ; une chanson composée par les esclaves  du commerce triangulaire et l’hymne à la vie.   
Il a ajouté qu’il jouait dans le métro sans autorisation municipale car pour lui, l’art est quelque chose qui se partage (en jouant dans la rue, les enfants s’intéressent à la musique). C’est une action politique. La musique crée le lien intergénérationnel et représente le fil conducteur de la mémoire collective. L’art n’est pas une marchandise mais il transmet des émotions et se partage. Pour lui, les Européens ont perdu le vrai sens de partage musical,  contrairement aux Africains. Il est important  de laisser un enfant exprimer ce qu’il a en lui, de choisir son art et ne pas le forcer à jouer d’un instrument. Pour permettre aux jeunes d’être intégrés socialement et professionnellement, il pense que cela est nécessaire par l’expression de la musique de façon libre et de la partager dans des lieux publics.  
Ensuite, l'Espace dynamique a permis la découverte de projets de Moldavie organisé pour aider les gens à trouver de l'emploi, la bataille numérique  de la Suède, des animations de rue de France et d'autres bonnes pratiques de la Turquie, de l'Azerbaïdjan et de l'Ukraine. Dans l'après-midi, nous avons visité deux associations locales: l'ADIE (avec le but d'aider les micro-entreprises) et le Point Information Jeunesse. Chaque organisation a présenté ses projets et les participants ont interrogés sur leurs méthodes et discuté de la possibilité de mettre en œuvre de telles pratiques dans leurs pays. Au cours des groupes de réflexion participants ont parlé de combien ils ont apprécié l'organisation visité. Parmi les sujets et les suggestions proposées: nécessité de plus d'energizers, plus de pauses et de petites présentations.
Enfin, la soirée a été organisée par les participants : deux d’entre eux ont organisé une session afin d’apprendre les bases de la danse house et de la danse classique aux autres participants.

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